Pourquoi cette raquette n'a-t-elle qu'un seul trou et est-elle homologuée en compétition ?

Elle utilise un seul trou de 9 mm pour éliminer les zones faibles créées par de multiples perforations et offrir une surface de frappe plus uniforme. Elle est totalement conforme aux règles FIP, qui exigent au moins un trou. Le design est validé au plus haut niveau, avec des pros comme Arturo Coello l'ayant testée, renforçant sa légitimité pour le jeu sérieux.

Comment le poids et l'équilibre influencent-ils la maniabilité et le confort ?

À 345 g sans surgrip (351 g avec) et un équilibre de 27 cm, elle paraît exceptionnellement rapide et facile à placer. La légèreté favorise l'accélération, facilitant les transitions rapides et la préparation anticipée. Sur le court, cela se traduit par moins de fatigue et un confort certain, même pour les joueurs sensibles au coude ou lors de longues sessions.

Comment se compare-t-elle à une option plus lourde comme la HEAD Delta Pro ?

Comparée à la Delta Pro d'environ 375 g, ce cadre est nettement plus rapide en main et plus facile à positionner pour les Bandejas et Viboras. Elle est moins fatigante et meilleure pour les contres rapides au filet. Le compromis concerne le transfert de masse lors des smashs puissants, où la Delta Pro plus lourde garde l'avantage.

Peut-elle générer assez d'effet sans le motif habituel de trous ?

Une face texturée 3D aide à la friction, offrant un bon effet à vitesse de swing élevée sur les Viboras et smashs. Sur les coups en toucher, notamment les amorties, l'accroche peut sembler un peu atténuée et pourrait être plus prononcée. La technique et la vitesse compensent bien, maintenant un effet compétitif dans la plupart des situations offensives.

Pour quels joueurs cette raquette est-elle la mieux adaptée ?

Elle est idéale pour les joueurs qui privilégient la maniabilité, la préparation rapide et le contrôle net à la puissance brute. Si votre jeu est centré sur la contre-attaque au filet, la redirection de vitesse et des Viboras précis, elle excelle. Les frappeurs dominants au smash préféreront peut-être une raquette plus lourde, mais la plupart apprécieront la rapidité et la prise en main.

Quelles sont les caractéristiques clés et le prix de lancement ?

Le poids est de 345 g sans surgrip et 351 g avec, avec un équilibre de 27 cm. La face présente un seul trou de 9 mm et une surface texturée 3D pour l'accroche. Elle respecte la réglementation FIP et a été lancée autour de 280 €, ce qui en fait une option performante et compétitive dans la gamme Extreme de HEAD.

Le design à un seul trou est-il plus durable que les faces traditionnelles ?

En supprimant la plupart des perforations, il réduit les zones de stress courantes entre les trous où de nombreuses raquettes cassent. La surface carbone plus continue devrait mieux résister aux points de rupture habituels. Si aucune raquette n'est incassable, cette approche est un vrai progrès vers une meilleure solidité structurelle et une durée de vie accrue en jeu réel.

Test HEAD Extreme One : la raquette de padel à un seul trou

Pourquoi la HEAD Extreme One n’a qu’un seul trou

La chaîne met en lumière le design le plus audacieux de la saison : une raquette avec une seule perforation. La HEAD Extreme One respecte la réglementation FIP, qui exige que les raquettes de padel aient au moins un trou et autorise un nombre maximum illimité. HEAD pousse ce principe à l’extrême avec une seule ouverture de seulement 9 mm de diamètre. Le testeur note que même Arturo Coello l’a essayée, ce qui souligne la légitimité du modèle au plus haut niveau.

Au-delà de la légalité, le concept vise à éliminer les points faibles autour des perforations et à offrir une surface de frappe plus uniforme. C’est une idée radicale qui soulève immédiatement des questions sur le poids, l’aérodynamisme, l’effet et les sensations — des questions auxquelles la chaîne répond sur le terrain.

Poids, équilibre et l’argument de l’accélération

La logique veut que moins de trous signifie plus de masse. Si la plupart des raquettes tournent autour de 360–370 g, un cadre « sans trou » pourrait être attendu à 390–400 g. La surprise : celle-ci ne l’est pas.

Le cadre testé affichait seulement 345 g sans surgrip et 351 g avec, pour un équilibre de 27 cm. Cette construction exceptionnellement légère est volontaire. Comme l’explique l’entraîneur Mauri Andrini dans la vidéo, le padel moderne récompense l’accélération plus que jamais. Pour gagner en vitesse de swing, réduire la masse est un levier direct — surtout quand le jeu actuel exige des transitions plus explosives que les générations précédentes.

Caractéristiques clés du test

Poids (sans surgrip) : 345 g
Poids (avec surgrip) : 351 g
Équilibre : 27 cm
Perçage : un seul trou, 9 mm
Prix (lancement) : 280 €

Aérodynamisme et maniabilité sur le court

Moins de trous signifie généralement plus de résistance à l’air, mais le testeur affirme que l’Extreme One paraît étonnamment rapide. Quoi que HEAD ait fait avec les profils et la stratification, le résultat est un cadre qui se déplace facilement dans l’air et permet une préparation anticipée.

Sur le terrain, cela se traduit par des transitions rapides de la défense à l’attaque et la sensation de pouvoir placer la raquette à temps pour les volées sous pression. Le testeur — qui mentionne une sensibilité persistante au coude après un accident — a trouvé la construction légère particulièrement confortable, sans retour négatif même lors de longues sessions.

Comparée à une option plus lourde comme la HEAD Delta Pro autour de 375 g, l’Extreme One donne une impression opposée : plus rapide en main, moins fatigante et plus facile à positionner pour les Bandejas et Viboras. Dans les échanges serrés, cette agilité est un véritable atout.

Effet et rugosité de surface sans les trous habituels

La plus grande inquiétude concernait la génération d’effet. Les trous aident à « accrocher » la balle et augmentent la friction ; sans eux, la balle peut glisser au contact. HEAD compense avec une face texturée 3D, mais le testeur avoue des résultats mitigés.

Sur les coups en toucher — notamment les amorties — il n’a pas toujours ressenti l’accroche souhaitée, suggérant que la rugosité pourrait être accentuée dans une prochaine version. Cela dit, sur les frappes rapides comme les Viboras et les smashs par-dessus la grille, la différence était minime. Dans ces scénarios, la technique et la vitesse semblaient compenser, maintenant un effet compétitif.

En résumé, la texture fonctionne, mais les joueurs de toucher qui misent sur les amorties pourraient souhaiter une finition encore plus adhérente dans une version 2.0.

Sensations à l’impact, stabilité et contrôle sous pression

La sensation à la frappe est là où l’Extreme One convainc les sceptiques. Le testeur décrit une réponse propre et constante avec une rigidité notable lors des frappes puissantes. Cette solidité aide sur les blocs défensifs droits et lors des redirections de vitesse. Surtout, après quelques échanges, l’absence de trous s’oublie — on joue tout simplement.

Les volées, en particulier, bénéficient du faible poids et de la maniabilité. La possibilité d’accélérer tardivement tout en gardant la face carrée fait la différence au filet, où le temps de réaction est crucial. Si votre jeu mise sur la contre-attaque et le placement rapide, cette construction vous conviendra.

Compromis de puissance et verdict sur le smash

Avec autant de discussions sur la légèreté et la vitesse, comment frappe-t-elle ? En termes de puissance brute, le testeur a trouvé que l’Extreme One pourrait bénéficier d’un peu plus de masse lors des smashs à pleine puissance. Il a finalement noté la performance au smash comme très bonne, juste en dessous du niveau « canon » d’élite à cause de ce transfert de poids manquant.

Note smash (testeur) : 8/10

Pour son style de jeu — plus axé sur les volées rapides, les Viboras et la défense — le compromis penche en faveur de l’Extreme One. Les joueurs misant sur la domination au smash préféreront peut-être une raquette plus lourde ; les autres apprécieront la vitesse et le contrôle.

Durabilité et solidité structurelle

Demandez aux joueurs où leur dernière raquette a cassé et beaucoup pointeront les zones fragiles entre les trous. Avec une seule petite perforation, ces zones de stress disparaissent en grande partie. La chaîne ne prétend pas que le cadre est incassable, mais souligne l’avantage structurel évident : une face carbone plus continue devrait mieux résister aux fissures dans les points de rupture habituels.

Pour tous ceux qui ont investi dans un cadre haut de gamme pour le voir se fissurer prématurément, cette direction de design est déjà un vrai progrès.

Pour qui et quelle place dans la gamme

C’est une option séduisante pour les joueurs qui privilégient la maniabilité, la préparation rapide et le contrôle net à la puissance brute. Si vous gagnez vos points en vous plaçant tôt, en contrant au filet et en plaçant des Viboras précis, la formule de l’Extreme One a du sens. Avec un prix de lancement autour de 280 € et la validation de pros comme Arturo Coello, ce n’est pas qu’une curiosité — c’est une raquette de performance sérieuse avec une approche innovante de la construction.

La première version est déjà convaincante ; une face plus adhérente pourrait rendre la version deux exceptionnelle pour les artistes du toucher. Pour l’instant, l’Extreme One s’impose comme une nouveauté légère, rapide et ingénieusement conçue dans la famille Extreme agressive de HEAD.

HEAD Extreme One redéfinit le padel avec un seul trou